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Influence sur la résistance des nœuds d’arthroscopie d’une immersion prolongée en milieu biologique - 03/04/13

Doi : 10.1016/j.rcot.2013.01.001 
B. Rousseau a, A. Diop b, F. Atlan a, S. Priam c, F. Aim a, G. Nourissat a, , c, d , N. Maurel b
a Service de chirurgie orthopédique, hôpital Saint-Antoine, AP–HP, 75012 Paris, France 
b Équipe biomécanique et remodelage osseux (EPBRO), École nationale supérieure d’arts et métiers, Paris, France 
c UR4 stress vieillissement inflammation, université Pierre-et-Marie-Curie, Paris, France 
d Groupe Maussins, 67, rue de Romainville, 75019 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Les études biomécaniques des nœuds arthroscopiques sont réalisées sur des sutures serrées manuellement et testées immédiatement après réalisation. Le comportement du nœud et de la suture pendant la phase de cicatrisation n’étant pas pris en compte, une étude permettant de les évaluer a été conduite. Notre hypothèse était que la biomécanique des nœuds arthroscopiques se modifie avec la durée d’incubation dans le milieu biologique d’une articulation. Notre objectif était donc d’étudier l’influence d’une incubation de 30jours dans un liquide simulant le milieu biologique du corps humain, en s’aidant d’un dispositif de réalisation de nœuds normalisés pour qu’ils soient comparables.

Matériels et méthodes

Trois fils UHMPWE (Fiberwire, Orthocord et Maxbraid) ont été testés, avec un nœud coulissant autobloquant (SMC knot). À l’aide d’un dispositif standardisé, 60 nœuds identiques ont été réalisés, répartis en deux groupes : groupe témoin « j0 » et groupe « j30 » dans lequel les boucles étaient immergées pendant 30jours dans un milieu biologique simulant celui du corps humain. Des tests de traction sur machine ont ensuite été réalisés sur les nœuds de chaque groupe, afin d’établir pour chacun d’eux quatre paramètres : l’échec clinique, l’échec ultime, le glissement du nœud et le mode de rupture.

Résultats

Pour l’échec clinique et l’échec ultime, quel que soit le fil, il n’y avait aucune différence significative entre les deux groupes concernant la résistance du nœud (p<0,05). Après cyclage, le fil qui présentait les plus grandes valeurs de glissement était le fil Orthocord (≈5,6mm), suivi du Maxbraid (≈3,55mm), puis du Fiberwire (≈2,51mm). Le seul fil dont le glissement était influencé par la durée d’incubation était le fil Orthocord. Après échec clinique, le fil qui présentait les plus grandes valeurs de glissement des boucles était le fil Orthocord (≈5,45mm) suivi du Fiberwire (≈4,8mm) et du Maxbraid (≈4,1mm). Pour les fils Orthocord et Maxbraid, le glissement du nœud après échec clinique augmentait significativement avec la durée d’incubation du fil (p<0,05). Le mode de rupture était dans tous les cas un effilochage du fil.

Conclusion

Une incubation prolongée des nœuds des sutures arthroscopiques influe sur leur glissement, ce qui pourrait compromettre la tenue primaire du tendon pendant la phase de cicatrisation.

Niveau de l’étude

Étude biomécanique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Sutures, Nœuds, Temps de cicatrisation, Test biomécanique, Coiffe des rotateurs, Arthroscopie


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 99 - N° 2

P. 105-111 - avril 2013 Retour au numéro
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